Dans quelques mois un projet d’envergure va prendre forme du coté de la Norvège. Le premier navire électrique et autonome va prendre la mer !
Une collaboration entre l’entreprise Yara (fabriquant d’engrais) et le groupe industriel Kongsberg.
L’autonomie affichée serait de plus de 120 Km. Le bateau transportera environ une centaine de containers.
Il fera la navette entre Porsgrunn, au sud d’Oslo et les ports de Brevik et de Larvik pour acheminer sur les bords de la mer du Nord la production d’engrais de l’entreprise Yara.
Yara Birkeland
- Porte-conteneur électrique et autonome,
- Six mètres de long et 2,4 tonnes,
- Liaison courte dans le fjord d’Oslo,
- Mise à l’eau prévue fin 2018.
Un porte-containers autonome 24H sur 24H
Alimenté par des batteries, ce basculement devrait permettre d’économiser 678 tonnes de CO2 par an, selon Yara. La navette fonctionnera en totale autonomie 24H sur 24H toute l’année grâce à de nombreux capteurs. Il sera contrôlé par un réseau conséquent de capteurs, de radars, de GPS, de caméras, de systèmes infrarouges et de sonars.
L’espace marin environnant sera surveillé aussi bien en surface qu’en profondeur. Le porte-conteneurs sera relié en permanence par satellite à une salle de contrôle et des pilotes surveilleront le bon déroulement de la route maritime.
Les opérations d’embarquements et de débarquements des containers seront également automatisées au maximum.
Pilotage à distance surveillé
Durant les premières rotations, un équipage sera présent sur le navire. Puis dès 2019 auront lieu les essais en télé opérations. Le premier trajet en total autonomie est prévu pour 2020. La navigation sera cantonnée à une route déterminée dans une zone où la mer est généralement très calme. Mais cette première mondiale reste un pas important dans l’histoire du transport maritime de marchandises.
Cet exploit n’est pourtant pas une première. En avril 2016, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) annonçait la construction d’un navire de guerre autonome. Les Groupe Bourbon et ASL soutiennent également un projet de navire autonome. Hrönn sera le premier navire autonome destiné aux travaux légers au service de l’industrie de l’énergie offshore, des industries scientifiques, hydrographiques et de la pisciculture offshore.
Des avantages économiques importants pour les transporteurs
Selon l’assureur Allianz, entre 75 % et 96 % des pertes en mer sont le fait d’erreurs humaines. Sans équipage les bateaux seront également optimisés dès la conception pour embarquer encore plus de containers. Mais de nombreux obstacles se heurtent encore au développement des navires autonomes. Le piratage informatique reste un risque majeur et de nombreuses recherches sont encore en cours. L’automatisation maritime risque également de soulever des questions sociales majeures. Une étude réalisée par la Bank of England en 2015 estimait que 15 millions d’emplois pourrait être touchés par ces avancées technologiques.
Cette révolution devra être profitable à nos clients et nos équipes travaillent activement pour vous accompagner dans toutes ces futures évolutions. CERL affrète les bateaux qui correspondent exactement aux besoins de vos chargements. Nous sommes en mesure de concevoir et réaliser le transport porte à porte à la demande et notre savoir-faire vous garantit une approche personnalisée de l’affrètement maritime. Nous travaillons en partenariat avec de nombreuses compagnies maritimes, rigoureusement sélectionnées sur la base d’accords privilégiés.