low sulphur
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Transitaire CERL

L’Organisation Maritime Internationale (IMO – OMI) a conclu en avril 2018 un accord visant à réduire d’au moins 50% les émissions de gaz à effet de serre du secteur maritime d’ici 2050.

La nouvelle réglementation « Low Sulphur » entrera en vigueur le 1er janvier 2020, elle fixe à 0,5% le seuil maximal de teneur en soufre dans les carburants contre 3,5% actuellement.

Cette règlementation engendre des coûts pour les armateurs qui les répercutent sur leurs tarifs.

Port maritime

Une réglementation eco-friendly

Depuis 2015, en accord avec l’Organisation Maritime Internationale, les navires en activité sur l’Europe du Nord, la Mer Baltique et l’Amérique du Nord respectent une teneur en soufre à 0,1% maximum dans le carburant utilisé.

Ce sont les zones appelées ECA (Zone de Contrôle des Emissions). Au 1er janvier 2020, toutes les zones maritimes mondiales devront respecter 0,5% de teneur en soufre.

La nouvelle réglementation impose aux armateurs de se conformer rapidement et d’investir dans une solution qui permette de réduire efficacement leurs émissions de soufre (SOx).

Les compagnies maritimes ont trois moyens pour y parvenir :

Recourir au fioul marin à basse teneur en soufre (0,1% de teneur en soufre). Solution la plus évidente , elle représente un surcoût de 50% par rapport au fioul lourd actuellement utilisé.

Installer des systèmes de purifications des gaz émis par les moteurs (scrubbers). Cette option permet d’utiliser le fuel lourd actuel grâce aux épurateurs de gaz d’échappement.

Se tourner vers des carburants alternatifs tel que le gaz naturel liquéfié (GNL). Une solution peu retenue car elle impose notamment une infrastructure d’approvisionnement spécifique.

Répercutions et surcharges

Quelle que soit l’option choisie par les armateurs, ces changements ont un impact sur les coûts opérationnels des navires et donc sur les coûts du transport maritime.

Certaines compagnies maritimes mettent en place une surcharge spécifique, d’autres augmentent leur surcharge fuel déjà en place. Des armateurs ont également choisis un mix des deux solutions selon s’il s’agit de taux court ou long terme. La méthode de calcul et la date d’application reste à la discrétion des armateurs. Par exemple, certains tiennent compte d’une surcharge dont le montant varie en fonction du type de conteneur et de la distance parcourue.

La plupart des compagnies maritimes ont ajouté une surcharge spécifique à la date du 1er décembre. Selon les armateurs, elles ont différentes dénominations comme par exemple :

  • LSS (Low Sulfur Surcharge),
  • EFF (Environmental Fuel Fee),
  • ITC (IMO 2020 Transition Charge),
  • NBF (New Bunker Factor),
  • BAF (Bunker Adjustment Factor),
  • etc.
Transport de conteneurs
Transport Maritime

Plus d’informations ?

Si vous souhaitez plus d’information sur la nouvelle règlementation SULPHUR vous pouvez vous rendre sur le site de l’OMI.

Les équipes CERL vous accompagnent dans ces évolutions et nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.


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