Dans une étude datant de juillet 2020, le Coface met à disposition un panorama du fret mondial dans le contexte de la crise covid-19. La publication prend en compte les différents modes de transport : aérien, maritime, routier et ferroviaire.
Le Coface constate que l’impact de la crise sanitaire sera « significatif et durable » d’autant plus que l’activité économique était déjà au ralentie avant la crise. L’étude met en lumière l’hypothèse d’une reprise avec ou sans deuxième vague épidémique au troisième trimestre.
Dans le premier cas d’une seconde vague épidémique, le chiffre d’affaires des sociétés cotées du secteur des transports dans le monde chuterait au dernier trimestre 2021 de 27% par rapport à la même période en 2019. Sans deuxième vague, le Coface prévoit que cette baisse sera de 5%.
Transport aérien
Le secteur du transport aérien est le plus touché par la crise. Selon la publication de Coface le chiffre d’affaires mondial devrait baisser entre 51% et 57 % en 2020.
L’association IATA estime que les pertes du secteur seront de 84 milliards de dollars en 2020 et de 15,8 milliards en 2021.
Une étude ADP confirme la tendance, le trafic de Paris Aéroport est en baisse de 93,2% par rapport au mois de juin 2019 avec 677 899 passagers accueillis.
L’essentiel de l’activité cargo étant réalisé via les soutes des avions, le volume de fret transporté par voie aérienne a ainsi baissé de 27,7 % quand la capacité offerte a sombré de 42 % …
Transport maritime et ferroviaire
Le trafic maritime à lui aussi souffert de la pandémie bien que moins impacté que l’aérien.
Le transport de conteneurs a chuté de 6,4 % en avril par rapport à l’an passé, en baisse pour le cinquième mois d’affilé. L’indice Harpex, qui mesure les taux de fret pour l’expédition de conteneurs, a continuellement diminué entre janvier et juin 2020, suggérant une baisse de la demande de conteneurs.
L’impact du covid-19 sur le fret ferroviaire semble moins important et varie d’une région à l’autre. En effet, des entreprises se sont davantage tournées vers le transport ferroviaire après avoir constaté une hausse des coûts du transport aérien dû à une baisse de capacité. Le fret maritime était lui aussi plus lent durant la période ou la pandémie battait son plein.
Le transport ferroviaire a ainsi tiré son épingle du jeu lorsqu’il pouvait être utilisé comme doublure d’un mode plus « traditionnel » (aérien ou maritime). Lorsque celui-ci ne peut se substituer au fret aérien ou maritime, l’activité baisse. Union Pacific (compagnies ferroviaires américaines) a ainsi enregistré une baisse record de 22% entre avril et juin. L’activité principale de la compagnie se résumant à convoyer les marchandises de ou vers les ports et aéroports …
CERL à vos côtés
Plébiscité par nos clients fidèles pour notre grande réactivité et flexibilité, associé à un niveau de qualité reconnu, CERL vous accompagne pour toutes vos opérations de transport à l’importation et à l’exportation. Depuis le début de la crise du covid-19, les équipes CERL n’ont jamais cessé de prendre en charge les besoins transport de leurs clients afin de vous délivrer des prestations toujours plus efficaces.
N’hésitez pas à prendre contact avec nos services !